Marbrier funéraire, un métier qui a évolué au fil des ans…

Dans le cadre des vacances de la Toussaint, nous nous sommes intéressés à un métier funéraire. Benjamin Franzi, marbrier de profession, nous en parle…

De gauche à droite : Quentin Quinnez, conseiller funéraire, Benjamin Franzi, marbrier funéraire et Elodie, stagiaire à l'agence Marion Franzi © Hélène Loget

Marbrier depuis une vingtaine d’années, Benjamin Franzi a été immergé dans cet univers dès son enfance avec son père, lui-même marbrier. En plus de son activité de marbrier funéraire, il tient également depuis un an une agence de conseil funéraires aux côtés de Quentin Quinnez, conseiller funéraire et de leur stagiaire Élodie.

Un métier qui se perd ?

Benjamin Franzi a commencé ce métier en apprenant les gestes de son père. Au fil du temps, le métier ayant évolué, il passe désormais principalement par des commandes pour recevoir les monuments funéraires (tombes). "Le marché a changé et le coût de production est relativement important (…) il y a donc majoritairement de la fabrication étrangère dans le métier. Toutefois, je privilégie la fabrication française le plus possible", nous explique Benjamin Franzi.

Ce procédé permet de diversifier les propositions pouvant être effectuées pour les clients notamment au niveau des dessins. Toutefois, Benjamin Franzi effectue les dernières retouche comme le polissage ou encore la gravure dans son atelier situé à Châtillon-le-Duc. Son oncle, Alain Franzi intervient encore manuellement pour graver le marbre sur place dans les cimetières "cela permet de ne pas déplacer de monument existant", nous précise-t-on.

(Plus d’informations dans la vidéo)

Le conseil de l’agence lors d’un décès

"Il ne faut pas se laisser orienter dans le choix des pompes funèbres. Un libre choix est laissé aux familles. Les pompes funèbres doivent être transparentes au niveau des prix. En parler avant la mort, ne fait pas mourir. Un devis estimatif peut être effectué", conseille Quentin Quinnez.

Quitter la version mobile