Manifestation à Besançon : Frédéric Vuillaume et Toufik de Planoise sont sortis de garde à vue

Les services de police nationale sont intervenus le 20 avril 2023 à la gare Viotte à Besançon en raison de la présence de manifestants bloquant les voies de circulation des trains.

Frederic Vuillaume © Alexane Alfaro

Sur place, les policiers expliquent avoir remarqué deux ”meneurs”, Frédéric Vuillaume représentant syndicale de Force ouvrière, bien connu dans les mouvements sociaux à Besançon, et le journaliste ”Toufik de Planoise”. Des investigations ont été menées dont l’audition d’un huissier de justice mandaté par la SNCF qui a confirmé la présence de ces deux individus sur les lieux.

Le responsable de la SNCF a été entendu, mais n’a pas déposé plainte.

Le 26 avril, les mis en cause ont été convoqués au commissariat à 08h30 et placés en garde à vue. Entendus sur les faits, Frédéric Vuillaume et ”Toufik de Planoise” n’ont pas souhaité s’exprimer. Le journaliste a par ailleurs été entendu sur des faits d’entrave à l’exercice de liberté de réunion, faits commis au centre diocésain de Besançon lors d’un évènement organisé par l’université catholique de Bourgogne. Il a également refusé de s’exprimer sur ce dossier.

Sur instruction du magistrat, Frédéric Vuillaume a terminé sa garde à vue le 26 avril en fin d’après-midi pour être déféré devant la substitut du procureur en vue d’une convocation par procès verbal  environ une demi-heure plus tard.

Pour ”Toufik de Planoise”, la garde à vue s’est également achevée en fin d’après-midi. Il est reparti avec une convocation par officier de police judiciaire le 30 juin 2023 au tribunal judiciaire de Besançon.

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Dans communiqué de ce jeudi 27 avril, la section Ligue des droits de l’Homme de Besançon commente ces gardes à vue qui ”interviennent 24 heures avant la visite d’Emmanuel Macron au Château de Joux. Le calendrier interroge.”

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