La jeune fille de 14 ans, dont le pronostic vital avait été un temps "engagé", est sortie de l'hôpital jeudi soir, a précisé à l'AFP le procureur de la République à Lons-le-Saunier, Lionel Pascal. Elle était la dernière des cinq adolescentes hospitalisées encore sous surveillance.
Les prélèvements gastriques et sanguins, ainsi que les analyses de l'eau et du sirop distribués au stand de ravitaillement, seul produit consommé par l'ensemble des victimes, n'ont révélé "aucune molécule toxique", a-t-il détaillé. "On n'a relevé aucune cause d'ordre toxique. Rien ne permet de dire que les élèves ont été intoxiqués", a déclaré M. Pascal, ajoutant que "les investigations se poursuivent" pour rechercher d'autres causes éventuelles.
"Un médecin légiste a été requis pour prendre connaissance des éléments de la procédure afin de dire s'il est possible, au vu notamment des symptômes décrits, de leur survenance dans le temps, de déterminer une cause aux malaises éprouvés" par les adolescents, a-t-il dit.
Jeudi 3 octobre, lors d'un cross disputé l'après-midi par 90 élèves du collège Pierre-Hyacinthe Caseaux, à Morbier (Jura), une quinzaine d'entre eux avaient été pris de douleurs, de convulsions et de malaises après être passés à un stand de ravitaillement.
Parmi ceux-ci, cinq jeunes filles avaient été hospitalisées, et le pronostic vital de l'une d'elles, héliportée vers l'hôpital de Besançon, avait un temps été considéré comme "engagé".
(Source AFP)