Quel candidat à droite pour battre Jean-Louis Fousseret le maire PS de Besançon qui brigue un troisième mandat ? La réponse a été donnée par la commission nationale d'investiture de l'UMP à Paris le 26 mars 2013 en optant pour l'ancien député de la 2e circonscription Doubs : Jacques Grosperrin. À droite, les candidatures de deux conseillers municipaux sortants Jean Rosselot et Pascal Bonnet mais aussi celle, in extremis, du sénateur Jean-François Humbert avaient été écartées par les instances nationales de l'UMP de Jean François Copé, un rien agacé...
le remake de 2008
A bientôt 61 ans, le sénateur élu sous la bannière UDF en 1998 semble à nouveau vouloir partager sa vision pour la capitale comtoise lors des prochaines élections municipales. "Vous dire que je ne suis pas intéressé ce serait commencer à mentir" avait déclaré Jean-François Humbert à nos confrères de France 3 Franche-Comté en février dernier.
Président de région et sénateur en 2001, il avait été sollicité par certains pour partir à la conquête de Besançon mais avait finalement décider de rester à la Région et de ne pas se porter candidat. C'est Jean Rosselot qui prendra la tête de liste. En 2008, l'UMP désigne d'abord Jean-François Humbert, puis revient sur sa décision et investit à nouveau Jean Rosselot. Humbert décide alors de monter une liste dissidente avant de se retirer. En mars 2008, Jean Rosselot obtient 25,79% des voix. Jean-Louis Fousseret passe haut la main au premier tour avec 55,76% des suffrages.
Candidat ou pas candidat ?
Et pour 2014 ? Que va faire Jean-François Humbert ? Pourquoi une conférence de presse au sujet des municipales 2014 à Besançon ? Si rien ne filtre du côté de son équipe, d'autres à l'UMP estiment qu'il est "plus que probable" qu'il se présente en dissident. Réponse lundi.