« un esprit taquin »
Au début des années 90, Eric Scrève, était professeur de formation musicale depuis cinq années au conservatoire d'Amiens. Il rencontre alors un élève dont il se souviendra pendant longtemps. "Il était dans mon cours de formation musicale (ndlr : proche du solfège) et il apprenait le piano" se souvient-il. Emmanuel Macron, collégien, se faisait déjà remarquer : "très jeune, il avait déjà une belle vivacité d'esprit", se rappelle le directeur qui est aujourd'hui à la tête du conservatoire à rayonnement régional du Grand Besançon.
"Un esprit taquin"
"C'était le prototype de l'élève de 11-12 ans qui cherche à trouver la faille dans votre cours. Si toutefois il y en avait une. Alors il ne vous loupait pas", explique Eric Scrève. Le président de la République a également marqué le directeur par "son esprit taquin et sa touche d'humour"…