Un taux de reproduction du virus en baisse
"La situation épidémique continue de s'améliorer à un rythme régulier : le nombre de cas quotidiens est passé en moyenne hebdomadaire de 38 000 au plus haut de cette troisième vague à 26 200 très précisément sur les sept derniers jours", a expliqué Jean Castex. Le taux de reproduction (R) du virus, indicateur clé correspondant au nombre de personnes infectées pour un seul malade, a baissé à 0,89 mardi, selon lui. "Cela veut dire que le niveau de circulation reste élevé » mais que « nous voyons une tendance à la baisse, qui est plus lente qu'en novembre" et dont l'impact sur les hospitalisations "ne se traduit encore que très timidement dans l'évolution du nombre de malades en réanimation", a-t-il résumé.
Selon lui, la campagne de vaccination "avance à un très bon rythme avec 469 000 personnes vaccinées sur la seule journée d'hier". "L'objectif d'atteindre des 15 millions de personnes primo-vaccinées d'ici la fin de cette semaine et les 20 millions à la mi-mai est tout à fait à notre portée", a-t-il ajouté en précisant que "60 % des personnes ayant plus de 60 ans auront été vaccinées en première injection" mercredi soir.
Fin de l'état d'urgence sanitaire le 2 juin
Au cours du conseil des ministres, le gouvernement a examiné le projet de loi de sortie de l'état d'urgence sanitaire le 2 juin, qui lui permet toutefois de conserver des compétences jusqu'au 31 octobre sur la circulation des personnes ou la fermeture de magasins si les conditions sanitaires l'exigent. À partir de juin, "la situation (…) ne sera plus celle de l'état d'urgence sanitaire", mais la future loi "devra nous permettre de répondre à un devoir de vigilance sanitaire" en donnant "la capacité d'une réaction rapide en cas de nouvelle accélération de l'épidémie, soit à l'échelle du pays, soit à celle d'un territoire particulier", a expliqué Jean Castex.
(AFP)