Pour rappel, les personnels du lycée Jules Haag sortent d’une semaine de mobilisation avec des revendications sur le nombre d’heures d’enseignements à la prochaine rentrée (DHG) et différents postes supprimés suite à la fusion.
"Malgré 4 jours de grève, plusieurs défilés en direction du rectorat, deux audiences et un vote négatif sur la DHG au conseil d’administration (accompagné de deux motions des élus enseignants et parents d’élèves votées à l’unanimité), le rectorat reste sourd à la demande", rapportent les syndicats.
Les élèves du lycée ont également été invités le 3 février à "remplir des cahiers de doléance sur leurs besoins réels, sans plus d’effet."
Une revendication accordée mais "cette mesure n’est donc pas suffisante"
Les syndicats expliquent que "le Rectorat campe sur sa position, expliquant que le lycée est doté équitablement avec une baisse liée au nombre d’élèves et que les dispositifs pédagogiques qui en découlent sont des choix internes au lycée (la fameuse « autonomie des établissements »). Nous répondons sur le premier point que bien qu’une demi-classe de seconde ferme à la rentrée, elle avait été ouverte l’an dernier sans attribution des moyens correspondants qui ne doivent donc pas être supprimés cette année. Sur le second point, nous constatons que la dotation prévue ne permet pas d’offrir aux élèves restant les mêmes dispositifs (options, spécialités, heures à effectif réduit) qu’à leurs aînés alors qu’il n’y aura aucune nouveauté en parallèle : il s’agit donc bien d’une dotation insuffisante et pas d’un choix interne."
Le Rectorat a communiqué samedi 5 février sur la transformation marginale d’heures supplémentaires en heures postes, unique revendication accordée. "Si elle améliore la situation des enseignants, elle ne changera absolument rien pour les élèves puisque le nombre d’heures total reste le même. Cette mesure n’est donc pas suffisante", selon les syndicats.
Les personnels resteront donc mobilisés la semaine prochaine. Ils indique laisser au Rectorat "le temps du dialogue social jusqu’à lundi soir, date du prochain conseil d’administration", mais ont déjà déposé dans l’hypothèse d’une réponse insatisfaisante un préavis de grève reconductible à partir de mardi 8 février.