"Nous dénonçons avec l’intersyndicale interprofessionnelle une réforme qui n’a aucune nécessité, aucun fondement démographique et va à l’encontre du progrès social et des projections d’espérance de vie en bonne santé”, déclarent les enseignants dans un communiqué du 22 mars. ”Nous affirmons le droit de nos élèves à recevoir un enseignement de qualité, qui ne soit pas dispensé par des enseignants fatigués ou en arrêt maladie. Nous affirmons leur droit à recevoir cet enseignement dans un établissement bien entretenu par des agents qui n’ont pas mal au dos. Nous affirmons leur droit à être encadrés par des équipes administratives, d’éducation et de direction en bonne santé.”
Les enseignants ajoutent : ”Nous affirmons leur droit à l’emploi dans un futur proche, tandis que la réforme voulue unilatéralement par le gouvernement retardera mécaniquement leur début de carrière. Nous affirmons enfin leur droit, comme le notre, à une retraite juste et décente après une carrière dont la durée ne rend pas le travail impossible.”
Enfin, ”Nous condamnons l’utilisation de l’article 49.3 de la constitution pour passer la réforme en force, en dehors de tout processus démocratique, alors que la mobilisation de la population est une des plus fortes jamais connues.”
(Communiqué)