Un amendement adopté par la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale, dans le cadre du projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2009, propose d'abaisser le taux de remboursement des cures thermales de 65 à 35 %, excepté celles prescrites dans le cadre d'affections de longue durée.
« Cette mesure, explique la motion, est de nature à préoccuper les 500.000 Français qui font une cure thermale chaque année.
Cette disposition constitue une aberration pour trois raisons au moins :
En premier lieu, cet amendement renforce le principe d'une médecine à deux vitesses. Il y a ceux qui pourront s'offrir une mutuelle complémentaire et ceux qui devront renoncer au thermalisme.
Le thermalisme est, par ailleurs créateur de richesses pour nos territoires ruraux (prestataires de soins, curistes et hébergeurs). De plus, les investissements réalisés à Luxeuil-les-Bains ont très largement contribué à soutenir l'emploi.
Enfin, il nous paraît paradoxal et illogique que l'Etat qui, par son soutien financier, a contribué au développement des stations thermales retire simultanément les moyens de faire fonctionner ces lieux de soins. Au motif d'économies, cette contradiction ne s'explique pas.
L'Assemblée départementale demande que les parlementaires de l'Assemblée nationale adoptent un amendement de suppression afin de ne pas pénaliser le devenir du thermalisme ».