Le vendredi 21 mai sera consacré à de la formation syndicale et à une conférence sur les retraites, la sécurité sociale et les services publics. Le samedi matin permettra un travail thématique lors d’ateliers-débats avant la manifestation de l’après-midi à 14h30 tandis que le dimanche sera réservé aux débats sur la santé et l’énergie.
En chef de fil du mouvement, Michel Anthony, le président du Comité de Vigilance 70 siégeant au conseil d’administration de la Coordination Nationale Santé, a présenté les objectifs de cette manifestation qui attend plusieurs milliers de personnes.
"Donner de l'espoir aux gens"
Réunissant usagers, personnels et élus, la mobilisation aura pour but d’adopter des engagements et des résolutions concernant les services civiques qui seront ensuite remontés aux élus. Pour Michel Anthony, il s’agit d’une "étape" pour "essayer de sortir des choses concrètes et donner de l’espoir aux gens". Il cite par exemple un plan d’urgence sur la santé qui pourrait être proposé pour faire face à la désertification médicale.
Un phénomène qui, d’après Michel Anthony, se répercute bien au-delà de la simple commune directement impactée, "un service public qui disparaît quelque part, ça fait un effet boule de neige pour l’ensemble des villes du territoire".
Les alternatives qui devraient émerger de ce rassemblement auront pour principales missions de défendre les services publics en tentant de "contrer partout les destructions de services, les regroupements et les problèmes de recrutement". Mais aussi de les améliorer, notamment dans les secteurs en difficulté et enfin de les démocratiser afin de "mieux répondre aux besoins des territoires et des populations".