L’université de Franche-Comté se distingue à nouveau dans le classement QS durabilité

Dans un contexte tendu pour les établissements universitaires du pays qui dénonçaient début décembre leur situation financière ''insoutenable'', l’université de Franche-Comté fait, cette année encore, partie des 60 établissements français classés dans le QS World University Rankings: Sustainability 2025, publié le 10 décembre 2024. Une distinction internationale à laquelle s'ajoutera, espère-t-elle, un soutien national.

© Université de Franche-Comte

Cette année encore, l’université de Franche-Comté figure parmi les 60 établissements français classés dans le QS durabilité 2025, qui compte au total 1744 institutions évaluées à travers le monde. Ce classement met en lumière les efforts continus de l’université en matière de développement durable, à travers des initiatives environnementales, sociales et économiques.

En maintenant sa présence dans ce classement prestigieux, l'université de Franche-Comté, qui deviendra l'université Marie et Louis Pasteur en 2025, ''réaffirme son rôle et son engagement en faveur des transitions nécessaires pour relever les défis contemporains'' peut-on lire dans un communiqué du 20 décembre 2024.

Alors que le 3 décembre dernier avait lieu la journée de mobilisation des présidents et présidentes d'université pour faire part des difficultés financières des établissements, le 17 décembre, une motion a été adoptée à l'unanimité par le conseil d'administration de l'université de Franche-Comté, demandant à l’État de compenser intégralement les surcoûts liés aux nouvelles mesures salariales et au CAS (Compte d'affection spéciale pension). Ces surcoûts sont estimés par l'université à plus de 9M€ de 2022 à 2025.

A défaut, l'université affirme qu'elle sera contrainte de réfléchir à baisser ses capacités d'accueil, fermer des sites délocalisés, arrêter la rénovation de son patrimoine immobilier ou encore réduire le niveau de service (par exemple le nombre de bibliothèque universitaire). ''Elle attend par conséquent de l’État qu’il prenne les décisions qui s’imposent pour garantir l’avenir de l’université publique de la nation.''

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