En France, d'après une enquête de la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), un tiers des étudiantes déclarent avoir besoin d'une aide financière pour se procurer des protections hygiéniques. Or, l'accès aux protections périodiques constitue un enjeu de santé mais aussi un enjeu de solidarité et d'égalité des chances, la précarité menstruelle impactant directement la réussite des étudiantes.
Des distributeurs "réapprovisionnés tout au long de l'année"
L'université de Franche-Comté a ainsi décidé de s'engager dans la lutte contre la précarité menstruelle "en mettant à disposition de ses étudiantes 31 distributeurs de protections hygiéniques dans ses composantes et ses lieux de vie". Les étudiantes pourront donc se servir gratuitement en tampons et serviettes. Ces distributeurs seront "réapprovisionnés tout au long de l'année".
Ce dispositif s'inscrit dans une démarche globale : un engagement pour promouvoir la santé et le bien-être des étudiants, en sensibilisant au quotidien à l'égalité et à la diversité. Ce projet a pu être réalisé grâce au financement de la Région Bourgogne-Franche-Comté et du Crous Bourgogne Franche-Comté, avec le soutien de l'Agent général d'assurance Bourgogne-Franche-Comté et des fonds CVEC.