Comme annoncé dans notre article du 15 septembre 2016, ce sont 170 emplois salariés qui sont concernés en France et environ 250 à l’étranger, suite à la mise en liquidation judiciaire "avec effet immédiat" de la société LOGO, prononcée par le tribunal de commerce de Lyon.
À l’annonce de cette mauvaise nouvelle pour les salariés et la filière régionale, Marie-Guite Dufay a aussitôt réagi dans un communiqué de presse ce 15 novembre 2016. Elle déplore que les différents acteurs (État, région, chambre de commerce et d’industrie) n’aient pu trouver une solution pour soutenir le savoir-faire industriel de l’entreprise jurassienne. Mais elle assure que "La région accompagnera au mieux les salariés sur des formations et des reclassements en lien avec le service public de l’emploi. Frédéric Poncet, conseiller régional qui a accompagné les salariés depuis plusieurs semaines, partage aussi en tant que président de Cité Haut-Jura la préoccupation des salariés qui vont perdre leur emploi. Enfin, la région appuie également avec la chambre de commerce les sous-traitants au travers d’aides au conseil pour accompagner leur développement."
Pour Marie-Guite Dufay, cette mise en liquidation judiciaire de la société LOGO révèle "la nécessité d’un diagnostic partagé de la filière lunettière, préalable à une action concertée qui anticipe des mutations économiques", en accord avec le syndicat des lunetiers. Marie-Guite Dufay a ainsi proposé une prochaine conférence de filière organisée avec les services de l’État "afin de porter une vision commune des enjeux et des actions à mener pour sauver cette filière d’excellence industrielle."
"La base industrielle de la lunetterie a pour berceau historique le Haut-Jura, en Bourgogne-Franche-Comté. Forte de 1.800 salariés, elle réalise plus de 250 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 55 % à l’export. Or, aujourd’hui, cette base industrielle est menacée, au-delà de la seule situation de LOGO qui contribue à la fragiliser." La présidente assure que "la région sera aux côtés des professionnels, de l’État et des consulaires pour donner toutes ses chances à cette filière d’excellence industrielle."