Selon l’association, le gouvernement "oublie complètement les services d’aide à domicile, qui sont sur le point de s’effondrer" : "300 millions d’euros pour soutenir les EHPAD en difficulté. Le gouvernement décide de tripler le fonds d’appui pour ces établissements, voté par le Sénat dans le PLFSS", explique l’UNA qui explique ne pas avoir de soutien supplémentaire.
Un problème de fond
Si l’UNA Bourgogne-Franche-Comté comprend l’aide versée aux Ehpad, elle soutient que ce fonds d’appui, réservé uniquement aux établissements médico-sociaux, "reflète le blocage du virage domiciliaire" : "Le PLFSS reste désespérément vide de mesure concrète pour les Français les plus fragiles qui souhaitent vivre chez eux, quel que soit leur âge ou leur handicap, mais aussi pour les intervenants à domicile contraints de quitter un métier faute d’une rémunération décente".
Enfin, l’association demande la "création d’un fonds d’urgence pour les services à domicile en difficulté" et le "lancement des travaux nécessaires pour réformer le financement de ces services".