"Qui peut douter un seul instant que je sois le plus légitime à affronter de nouveau Jean- Louis Fousseret ?" La première phrase du communiqué de Jean Rosselot donne le ton. "Qui pourrait en douter après que j’aie, dix années durant, assuré le job ingrat de leader de l’Opposition, en conduisant deux fois la liste ; en levant tous les “lièvres”, ainsi : des gaspillages de l’argent public (cuisine centrale, loyers versés par la ville à la City, Comité des œuvres sociales...), jusqu’aux erreurs de stratégie, lourdes de conséquences (Tram au lieu du Bus à haut niveau de service ?BHNS?, absence d’une stratégie d’accueil Doubs-Haute-Saône de la LGV , refus d’un Pôle métropolitain avec Dijon), sans parler du recours au juge administratif que j’ai fait pour que s’expriment dans le Magazine du Grand Besançon , tous mes collègues Conseillers municipaux et communautaires ?"
"Aujourd’hui, je peux l’emporter, j’ai la forme, l’expérience, l’écoute et j’y crois !"
Après l'annonce de Pascal Bonnet qui se déclare aussi disponible pour mener une liste UMP, le chef d'opposition Jean Rosselot se lance à son tour. " Alors, dira-t-on, largement battu en 2008 ? La droite était depuis six ans au pouvoir. (...) Girard et Weinman : les deux noms symbolisant depuis cinquante ans la droite à Besançon étaient sur la liste Fousseret ! "
Blocage des impôts durant 10 ans
Jean Rosselot précise dans sa candidature qu'il n'a pas omis de demander la permission aux députés UMP déchus Jacques Grosperrin et François Branget. "Je les ai assurés de mon soutien s’ils voulaient tirer la liste. Je me rangerais derrière l’un ou l’une. Leur ex-mandat national compterait aussi dans la bataille. Mais ils reconnaissent ma légitimité".
Et pour bien démarrer sa campagne de candidat à la candidature, Jean Rosselot déclare vouloir arrêter les dépenses "pharaoniques". Autre idée : le blocage des taux d’impôts pendant dix ans". Ce sera donc une des premières promesses de cette campagne des municipales à Besançon !