Sans réelle surprise, l'ancien député UMP, battu de 89 voix face à Éric Alauzet en juin 2012 aux législatives ,va partir à la conquête de la Ville de Besançon aux prochaines municipales de mars 2014.
Réunie mardi en fin d'après-midi, la commission nationale d'investiture présidée par Jean-François Copé et François Fillon et composée d'une cinquantaine de membres désigne les têtes de liste dans les villes de plus de 30.000 habitants ou chefs lieu de département.
Pour Besançon, elle a décidé de donner sa confiance à l'actuel conseiller régional. C'est Michel Viennet qui a annoncé la bonne nouvelle à Jacques Grosperrin. "Pour la première fois depuis des décennies, notre candidat dispose d'une année pleine, pour écouter les Bisontins, construire un projet, rassembler une équipe et faire campagne" a expliqué le secrétaire départemental de l'UMP.
Ce matin sur France Bleu Besançon, le candidat désigné a déclaré qu'il souhaitait un nouvel élan pour sa ville qui selon lui "meurt à petit feu" tout en fustigeant les projets "pharaoniques" du moment. Le mot est lancé. Grosperrin devrait selon toute logique se retrouver face au PS Jean-Louis Fousseret dans les starting-blocks pour un troisième mandat. Le maire sortant devrait être désigné par les militants socialistes à l'automne.
Trois autres élus UMP lorgnaient également sur le siège de maire : le sénateur Jean-François Humbert, candidat comme en 2001 et 2008 à la dernière minute, le conseiller municipal Pascal Bonnet et l'ancien chef de file de la droite à Besançon Jean Rosselot.