maCommune.info : Quelles nouveautés réserve le millésime 2013 de Lumières d'Afrique, par rapport aux éditions précédentes ?
Gérard Marion : Une section Ethno pour les documentaires, "la case à livre" pour les enfants durant tout le festival, permettant un accès aux contes et livres d’Afrique, et la venue d’un performer du Maroc pour des interventions impromptues durant le festival.
Pourquoi la programmation de films anciens, aux côtés des films récents en compétition, vous semble-t-elle importante ?
Dans la ville natale des Frères Lumières, c’est bien de faire mémoire du cinéma. Chaque année un pays est exploré, cette année le Rwanda dans le cadre du 100e anniversaire du cinéma au Rwanda et des images anciennes de 1930.
Vous offrez un coup de projecteur au "Nollywood". De quoi s'agit-il ?
Nollywood est la seconde industrie mondiale du cinéma (Films du Nigéria). Les films sont faiblement accessibles de part leur thème et l’absence de sous titrage français. Nous avons un partenariat avec la "Nollywood week" initiative de cinéphiles parisiens que nous invitons avec le film primé par le public en mars dernier.
Le festival prend de l'importance chaque année, combien de personnes sont-elle mobilisées pour son organisation ?
Nous fonctionnons par chantiers thématiques (invités, longs métrages, documentaires…). Environ 50 bénévoles que rejoignent 40 jeunes étudiants de Besançon durant le festival venant de Chine, Taiwan, Chypre.
Comment ce festival est-il perçu par les Africains de Besançon?
D’année en année, ils se l’approprient et sont fiers du travail accompli. Chaque année aussi nous avons le jury de la diaspora africaine qui permet à cinq personnes de participer activement au festival sur la section courts métrages.
Si on vous demandait "Pourquoi venir à Lumières d'Afrique?", que répondriez-vous ?
Pour tout !! surtout la convivialité et l’ambiance festive…
Toutes les infos pratiques dans notre agenda ci-dessous.