Tir de défense simple : un seul tireur posté à proximité d’un troupeau protégé. Le loup est tiré en situation d’attaque.
La préfecture explique que le loup impliqué dans les attaques du secteur de Fougerolles présente un comportement atypique. "Il se comporte comme un loup en recherche d’un nouveau territoire et testant les limites des protections, ses réactions sont inhabituelles : il n’hésite pas ainsi à se rendre dans les stabulations, au plus près des habitations"
Neuf attaques en 15 jours en Haute-Saône
Une trentaine d'animaux d'élevage ont été attaqués par le loup. 15 brebis et cinq bovins ont été tués ou euthanasiés. Neuf autres animaux ont été blessés.
Les mesures graduées de protections s'avérant insuffisante selon les autorités, Fabienne Balussou, la préfète de Haute-Saône a décidé d'autoriser les tirs de défense simple pour deux des trois éleveurs qui l'ont saisie, dont un a déjà été touché à deux reprises.
"Dans le cas du loup observé à Fougerolles, bien que des mesures d’effarouchement aient été mises en place, les attaques de troupeaux n’ont pas cessé." Préfecture de Haute-Saône.
Pour rappel, le loup est une espèce protégée. Mais si des exploitations ont été attaquées et que les premières mesures de protection ne suffisent pas, une mesure dérogatoire peut être accordée par la préfecture pour autoriser des tirs simples de défense.
Une pétition "Oui au retour du loup en Haute-Saône, non à son abattage"
Le collectif "Solidarité Animaux 70" estime pour sa part que cette décision de la préfecture de Haute-Saône va "à l'encontre des lois protégeant le loup à l'encontre de la biodiversité, du respect de la nature". La pétition mise en ligne en début de semaine a récolté près de 53.000 signatures.