"Nous reconnaissons ces annonces et nous les saluons. Nous sommes prêts à collaborer avec la France pour faire avancer le processus et trouver une solution qui puisse satisfaire tout le monde", a déclaré Martha Hurtado, porte-parole du Haut commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, lors du briefing bi-hebdomadaire de l'ONU à Genève.
Elle évoquait aussi bien l'engagement de réécrire l'article 24 - très controversé - de la loi sur la sécurité globale, que l'annonce de réformer l'Inspection générale de la police nationale ou encore le fait que le
président Emmanuel Macron a demandé une réflexion sur des réformes de la police nationale.
Le 9 décembre, Michelle Bachelet, la Haute commissaire aux droits de l'homme avait interpellé la France sur les violences policières et la discrimination envers les minorités.
"J'exhorte la France, comme je le fais pour beaucoup d'autres pays, à examiner sérieusement ses méthodes de maintien de l'ordre et à éliminer les pratiques discriminatoires et les biais envers certains groupes", avait-elle déclaré lors d'un point de presse.
(AFP)