"Ce tir a été réalisé dans le cadre d’un tir de défense simple, prévu par l’arrêté ministériel du 23 octobre 2020 et autorisé par arrêté préfectoral en date du 19 septembre 2022", explique la préfecture. "Il a été mis en œuvre alors que trois loups étaient observés en situation d’attaque sur le troupeau du GAEC concerné."
Les observations faites, personnellement, par le chef de service de l’Office français de la biodiversité (OFB), quelques moments après le tir, établissent qu’il a été réalisé "dans les conditions requises par la réglementation (attaque physique du troupeau présent dans les parcelles). Les points GPS ont notamment été relevés et un compte-rendu précis a été transmis à l’autorité préfectoral", nous précise-t-on.
Le préfet du Doubs Jean-François Colombet, rappelle "l’importance de travailler rapidement à une stratégie équilibrée de gestion de cette prédation afin d’assurer la bonne cohabitation entre les éleveurs bovins et le loup, espèce protégé, sur notre département."
La préfecture indique que cette stratégie passe par l’application pleine et entière du cadre légal prévu par l’arrêté du 23 octobre 2020, mais aussi par la nécessaire recherche des moyens en prévention susceptibles d’être engagés pour protéger l’élevage bovin du Haut-Doubs.
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En France, le loup gris, revenu de lui-même depuis l'Italie, connaît une dynamique démographique favorable depuis 10 ans, et l'Office français de la biodiversité (OFB) estime sa population entre 826 à 1.016 individus.