Le projet de loi de la ministre du Travail Myriam El Khomri, contesté jusqu'au sein du PS, devait initialement être présenté en Conseil des ministres le 9 mars. Malgré son report au 24 mars, la mobilisation s'est amplifiée.
Des organisations de jeunesse, dont le premier syndicat étudiant, l'Unef, l'Unl et la Fidl pour les lycéens. Mais également de nombreux militants syndicaux, associatifs et des universitaires. La CGT, FO, Solidaires et la FSU encouragent leurs troupes à participer aux différentes initiatives organisées mercredi prochain.
"Le 9, FO sera présent dans les différents rassemblements" mais ce sera "un apéro avant le plat de consistance qui pourrait être le 31", "nous allons tout faire pour accroître la pression", explique le patron de Force ouvrière Jean-Claude Mailly, qui demande le gel du projet.
Assemblée générale
L'Association Multiculturelle des Étudiants de Besançon (AMEB) -Solidaires Étudiant-e-s organise une assemblée générale à l'amphithéâtre Donzelot à la fac de lettres à 10h.
Débrayage
CFDT Interco 25 se joint à la mobilisation nationale en invitant à débrayer au moins un heure sans toutefois appeler à manifester
Manifestations
A Besançon, un rassemblement est prévu à 13h place de la Révolution à l'appel du Front de Gauche du Grand Besançon et de l'intersyndicale réunissant les unions départementales FO, CGT, FSU et SUD
Des rassemblements sont programmés dans d'autres villes franc-comtoises :
- Belfort à 10h à la Maison du Peuple
- Vesoul à 17h30 devant les locaux du Parti Socialiste (rue St Georges)
- Lons-le-Saunier à 17h place de la Liberté
- Dole à 12h Place de la Sous-Préfecture
- Montbéliard à 14h au Champ de Foire
Et à la SNCF ?
La mobilisation s'annonce "forte" selon les quatre syndicats représentatifs (CGT, Unsa, SUD et CFDT), qui ont déposé un préavis de grève à compter de mardi 19h00 jusqu'à jeudi 8h00. Un "avertissement" adressé au groupe public et au gouvernement au moment où se négocient les futures règles de travail (durées, repos, astreintes...) communes au secteur ferroviaire, public et privé. Les syndicats veulent le maintien d'un cadre social de "haut niveau". Alors que des trains sont supprimés dans plusieurs régions faute de personnel, ils réclament aussi des embauches en nombre suffisant, ainsi qu'une hausse des salaires.