Alors que le texte "Pour une école de la confiance" du ministre de l'éducation nationale Jean-Michel Blanquer est examiné au Sénat ce mardi 14 mai 2019, le syndicat explique pourquoi il organise un apéritif revendicatif devant la permanence du sénateur du Doubs. "Jacques Grosperrin, est à l'origine de l'amendement qui prévoit une supériorité hiérarchique pour les directrices et directeurs qui deviendraient évaluateur.rices des autres enseignant.es. Cela serait une transformation radicale du fonctionnement de l'école (...) le Sénat n’a retoqué que la mesure qui inquiétait les élus locaux concernant la possibilité d'opérer des regroupements administratifs des écoles maternelles et élémentaires sous l'autorité du principal du collège de secteur..."
Selon le syndicat, qui veut faire entendre sa voix pour obtenir le retrait de la loi, les nouvelles propositions du Sénat ne remettent pas en cause le projet global de Jean-Marie Blanquer pour l’école :
- formation continue sur le temps de congé,
- annualisation du temps de travail,
- possibilité d'affectation hors règlementation,
- liberté d'expression des enseignants
- subventionnement public des écoles maternelles privées,
- reconnaissance des jardins d'enfants,
- suppression du CNESCO (conseil national d'évaluation du système scolaire)
- les établissements internationaux.