A plusieurs reprises, le Collectif Solmiré avait sollicité la mairie de Besançon pour qu'elle mette à sa disposition un lieu approprié : "toutes nos demandes sont restées lettre morte", explique le collectif
Depuis maintenant deux mois, "des dizaines de bénévoles du Collectif se relaient au "Bol d'Air" midi et soir, 7 jours sur 7, pour permettre aux familles et personnes seules demandeuses d'asile qui sont dans le besoin de préparer leur repas, laver leur linge, accéder à des toilettes et à une douche, disposer d'un espace de jeux pour les enfants", est-il précisé.
Solmiré a demandé à signer un contrat de bail "solidaire" à la SAIEMB : "Pour toute réponse, Solmiré a reçu une assignation devant le Tribunal de Grande Instance aux fins d'expulsion immédiate de ce local, avec obligation de payer un loyer compensateur au prix du marché", s"indigne le collectif.
Les organisations soussignées soutiennent l'action du Collectif en faveur des demandeurs d'asile "à la rue" et demandent :
- l'arrêt de la procédure en expulsion intentée par la SAIEMB contre Solmiré
- le maintien de Solmiré dans les locaux du 26 rue d'Arènes, avec proposition par la SAIEMB d'un contrat de bail à prix modéré.
Organisations signataires : APIC, Cimade, CADM-70, CDDLE, CNL, FCPE, La Vie nouvelle, LDH, MRAP, Philomène, Asso Républicaine de Reugney, Resto-Trottoir, Welcome Franois-Serre, CGT ADDSEA, UL CGT, UL Retraités CGT, FSU, Solidaires 25, UD retraité-es Solidaires, EELV, Ensemble !, FA, des groupes d'action FI, GAS, LO, NPA, section bisontine du PCF, PG.
- Solmiré est toujours assigné en expulsion le 9 janvier devant le TGI.