L'intersyndicale soutient six manifestants placés en garde à vue à Besançon

Publié le 18/12/2019 - 17:37
Mis à jour le 18/12/2019 - 17:37

Suite à la manifestation contre la réforme des retraites du mardi 17décembre 2019, six manifestants, dont le syndicaliste FO et leader des gilets jaunes bisontins, Frédéric Vuillaume, ont été placés en garde à vue au commissariat de la Gare d’Eau. Les syndicats CGT-FO-FSU-Solidaires ont tenu a réagir dans un communiqué pour « protester contre la répression des manifestants rassemblés pacifiquement » et pour signifier au Préfet leur désapprobation de la politique du gouvernement.

Manifestation le 17 décembre 2019 ©Hélène Loget ©
Manifestation le 17 décembre 2019 ©Hélène Loget ©

Vers 15h30 mardi 17 décembre 2019, six personnes ont été interpellées en marge de la manifestation contre la réforme des retraites qui a réuni entre 3.300 et 6.000 manifestants selon les sources. Parmi eux, des jeunes, dont une mineure et le syndicaliste FO Frédéric Vuillaume.

"Des manifestants s'étaient rassemblés à la hauteur du pont Canot, à proximité de la City où devait se tenir une réunion entre représentants de l'État et des Collectivités territoriales, autour d'un contrat à portée écologique..." explique l'intersyndicale interprofessionnelle CGT-FO-FSU-Solidaires. "Très vite, des dizaines de gardes mobiles et de policiers se sont déployés et ont chargé les manifestants, les forçant à se replier vers la place Leclerc, puis à se disperser vers le quartier de Battant/Marulaz. C'est alors que les interpellations ont eu lieu, au hasard des petits groupes poursuivis".

Ressorti de sa garde à vue mercredi en fin de matinée, Frédéric Vuillaume a déclaré qu'il continuerait à se battre. Il expliqué par ailleurs qu'il avait reçu une convocation pour s'expliquer devant la justice en février 2020 pour "entrave à la circulation".

 L'intersyndicale a immédiatement demandé l'abandon de toutes poursuites pénales à l'encontre des gardés à vue.

 

1 Commentaire

C'est bien la place "d'une mineure". Eh bien qu'ils y restent un moment en gav. Il doivent bien évidement comparaître au tribunal correctionnel (y compris la mineure) pour y être durement sanctionnés car il y a trouble à l'ordre public. Il y en a marre des ces perturbateurs qui sévissent depuis plus d'un an.
Publié le 3 janvier 2020 à 14h51 par Mikael Rochat • Membre

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