Pour l’intersyndicale, la sécurité sociale c’est : "la solidarité, 672 milliards d’euros de recettes et la démocratie avec des représentants élus des salariés qui prennent des décisions au conseil d’administration et non l’Etat".
Les syndicats insistent sur le fait que "chaque recul de la sécurité sociale fait une place aux complémentaires santé "devenues indispensables pour se soigner".
Enfin, il est rappelé que la seule branche maladie de la Sécu a "subi une hausse constante des restes à charge pour la population" (par la création puis l’augmentation du ticket modérateur). L’intersyndicale souligne que depuis la réforme Juppé, "c’est l’État qui fixe le budget de l’année de la Sécu, ce qui engendre un manque de moyens pour l’hôpital public, des suppressions de lits, de services, voire d'établissements et, pour les patient·es, des déserts médicaux, un manque de médecins généralistes et spécialistes, des attentes pour les consultations et les soins, de plus en plus de dépassements d’honoraires".