L’intersyndicale dénonce une “répression du mouvement contre la réforme des retraites”

Les syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires 25 ont proclamé une répression du mouvement syndical en cours contre la réforme des retraites dans un communiqué de presse, reçu mardi 14 mars. Pour cause, Frédéric Vuillaume, syndicaliste FO, a été convoqué vendredi 10 mars par la gendarmerie de Tarragnoz à Besançon, pour être interrogé suite à l'action menée mardi 7 mars.

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Dans le communiqué de presse, l'union intersyndicale évoque une cible syndicaliste à titre individuel, "alors que ce type d'action est porté collectivement par des organisations syndicales". Selon les membres, cette action pourrait marquer un tournant dans la politique de maintien de l'ordre du gouvernement local : "après avoir encensé depuis le 19 janvier la "responsabilité" des centrales syndicales dans l'organisation et la maîtrise des manifestations de rue", les élus reviendraient aux "vieilles méthodes d'intimidation exercées sur l'une ou l'autre des figures du mouvement social local".

"Un signal lancé aux grévistes et aux manifestants"

D'après les syndicalistes, cette convocation pourrait être l'objet d'un "signal lancé aux grévistes et aux manifestants pour leur signifier la fin de la récréation et le début des sanctions". Les membres des organisations CGT, FO, FSU et Solidaires 25 "condamnent ces pratiques répressives et exigent l'abandon de toutes les poursuites contre les personnes incriminées".

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