Concernant l’Éducation nationale, les syndicats "constatent et condamnent l’absence de toute perspective de mesures générales d’augmentation des rémunérations dans l’Éducation nationale dans un contexte d’inflation encore soutenue. Il est urgent d’ouvrir sans délai des négociations pour améliorer les carrières et prendre des mesures générales pour les salaires, notamment en revalorisant le point d’indice". La FSU exige l’abandon du choc des savoirs, l’annulation des suppressions de postes et la création des emplois nécessaires pour la rentrée 2024. Elle demande également à reconsidérer la réforme de la voie professionnelle, notamment sur la classe de terminale, avec des enseignements ambitieux pour les élèves et de vrais moyens à la hauteur des besoins pour l’école publique.
Pour la fonction territoriale, la CGT dénonce "des prix qui augmentent et une paupérisation des agents publics, des qualifications qui augmentent, mais des salaires qui baissent, des déroulement de carrières en berne et une intensité du travail et une baisse des emplois publics qualifiés".
L’intersyndicale dénonce également "une manœuvre tendant à esquiver l’urgence de la revalorisation des salaires dans la Fonction Publique et la Fonction Publique Hospitalière, qui de plus risque de créer des divisions parmi les agent.es et de nouvelles inégalités, notamment entre les femmes et hommes" et notamment un rémunération "au mérite inadéquate".
Infos +
Les rendez-vous dans le Doubs :
- A BESANÇON : 10H30 devant la Préfecture
- A MONTBÉLIARD : 14h parvis de la Gare
- A PONTARLIER : 12h place d’Arçon