Les militaires sont de nouveaux à pied d'oeuvre dans cette zone boisée bordée par une nationale, avec le même dispositif que précédemment, selon cette même source. Quatre-vingt-dix gendarmes ratissent depuis mardi une zone forestière dense qui, selon le maire de Saulx Benjamin Gonzales, s'étend sur une centaine d'hectares. Ils étaient appuyés mercredi de militaires de l'unité de fouilles opérationnelles spécialisée (FOS), une unité du génie de l'Armée de terre qui peut être sollicitée pour rechercher des corps enfouis ou enterrés.
Rien n'a filtré pour l'instant des éventuels résultats de ces fouilles. Interrogé par l'AFP, le parquet de Strasbourg, ville où est instruite la disparition de Lina, n'a pas souhaité communiquer.
Des recherches avaient déjà eu lieu sans résultat la semaine dernière dans les Vosges. Elles ont repris mardi dans le département voisin de la Haute-Saône, à plus de 130 km du lieu de la disparition de l'adolescente.
Toujours aucune trace de l'adolescente
Lina a disparu samedi 23 septembre 2023 en fin de matinée. Elle avait quitté son domicile de Plaine, au pied du massif des Vosges, pour se rendre à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, distante d'environ trois kilomètres. Elle devait prendre le train pour retrouver son petit ami à Strasbourg.
Malgré plusieurs battues les jours suivants, aucune trace de l'adolescente n'a été retrouvée.
L'enquête a toutefois connu un tournant le 26 juillet, avec l'annonce par le parquet de Strasbourg d'une "avancée majeure". L'ADN de Lina a été découvert dans une voiture volée, qui était recherchée par les enquêteurs car elle se trouvait non loin du lieu de la disparition de l'adolescente.
Le conducteur de cette voiture, un homme de 43 ans, s'est suicidé le 10 juillet à Besançon. "J'ai perdu mon honneur, ma dignité, mon humanité, je dois partir. Je ne sais pas me contrôler, ça va trop vite", a laissé dans de derniers écrits cet homme qui devait comparaître le 22 juillet pour deux vols avec violence à Besançon commis le 25 août 2023.
(AFP)