Selon l'ancien ministre, "limiter l'évolution des dépenses de fonctionnement des administrations locales à 1,2% revient à fouler du pied leur principe de libre-administration". Et plus encore, "l'Etat leur impose des obligations qu'il est lui-même incapable d'assumer : les collectivités locales votent un budget à l'équilibre, ce que l'Etat ne fait plus depuis 40 ans" invective François Sauvadet.
Donnant-donnant
Mais se disant "constructif", le président de la Côte-d'Or souhaite "faire une honnête proposition au pouvoir central" : pour lui, un contrat "implique des obligations réciproques". Il se dit donc prêt à signer ledit contrat "à la condition que l'Etat s'applique ces mêmes règles" des 1,2%, rappelant qu'en 2017-2018, "les dépenses de ce dernier augmenteront de 1,7%."
Mais il veut aussi "que le pouvoir central finance les dépenses liées aux mineurs non-accompagnés et aux allocations individuelles de solidarité qui relèvent de la solidarité nationale".
"Dans ce cas, je dis d'accord pour un contrat équilibré. Chiche ?" conclut-il.