Quelques mois après leur confrontation en pré-barrage d'accession pour l'élite, remporté par les Sochaliens (2-1) au stade Charléty, les retrouvailles entre les deux équipes n'ont pas été aussi emballantes. La faute à des défenses qui ont pris le pas sur les attaques.
Le mot d'ordre à Sochaux c'était de "débuter la saison par une victoire". Les Parisiens ont contrecarré ces plans. Et pourtant, Olivier Guégan pour son premier match officiel avait choisi de lancer quatre de ses renforts estivaux (les défensifs Agouzoul, Armougom et Ozornwafor, ainsi que l'offensif Cissoko).
Les Lionceaux ont buté sur une défense recroquevillée du PFC qui a plié sans rompre et a fini le match à 9 après les exclusions de Mankoudi (37) et Lopez (90+1). Ce sont les Sochaliens qui avaient allumé la première mèche sur une erreur du gardien Filipovic qui a tenté un dribble hasardeux sur Cissoko, lequel a décalé Mauricio dont la frappe rasante a légèrement fui le cadre (2e). Passé cette chaude alerte, les hommes de Thierry Laurey sont sortis de leur léthargie et ont pu inquiéter quoique de manière sporadique l'arrière-garde sochalienne, la grosse occasion étant à mettre à l'actif de Dory (10e).
La sortie du capitaine Mandouki, sanctionné pour un tacle non maîtrisé sur Mauricio, a fragilisé le bloc équipe du PFC et l'a exposé aux attaques des Lionceaux. Ce qui a permis à Cissoko, encore lui, de faire passer un frisson dans les travées de Bonal en reprenant de la tête un centre tendu, mais le ballon a tutoyé la barre transversale (42e).
Cissoko a cru donner l'avantage aux siens, mais son but a été logiquement invalidé pour hors-jeu au grand dam des 11.000 supporters sochaliens (54e).
Les Sochaliens se déplaceront samedi à Grenoble, alors que le Paris FC ira défier Quevilly-Rouen.
(Source AFP)