Josiane Mazeau à la tête de la librairie depuis deux ans et demi estime dans les colonnes de l’hebdomadaire gratuit que cette affaire aurait pu être réglée avec un peu plus de dialogue.
« J’ai essayé de raisonner le directeur général pour éviter le licenciement des deux libraires. Je ne savais même pas que j’étais aussi dans le lot. Je l’ai appris le 5 janvier alors que le 20 décembre, il me félicitait pour mon rôle d’intermédiaire », explique Josiane Mazeau.
De la pétition qui a été signée pour défendre les salariés, elle estime que « c’est une petite lumière car elle est adressée à nous trois, même si les clients connaissent moins la directrice que les libraires ».
Elle note également que la durée moyenne dans le poste de ses prédécesseurs était de un an. « Quand je suis arrivée là, j’ai du recréer une harmonie entre les libraires et mon plaisir fut ensuite de les voir rire et parler ensemble. Il y avait un respect mutuel ».