Le premier tronçon de la branche-Est de la LGV Rhin-Rhône longue de 137,5 km est entré en service commercial le 11 décembre 2011. Depuis, plus rien ou presque. Des avancées et puis des reculades liées notamment au financement de la 2e phase de la branche-Est.
En mars 2019, le Sénat a voté en faveur de l’inscription de la 2e phase de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône dans la Loi d’Orientation des Mobilités.
Le sénateur du Doubs et président de la commission pour l'aménagement du territoire et le développement durable au Sénat s'est réjoui de la réponse officiellement apportée le 29 janvier 2021.
Dans un courrier au ministre en charge des transports en date du 3 décembre 2020 Jean-François Longeot attirait l'attention du gouvernement sur l'achèvement de la seconde phase de la branche Est de la LGV Rhin Rhône. Il estime en effet que ce projet vise à contribuer à la décarbonisation des transports et au "renforcement" des lins entre la France et l'Europe, mais aussi "entre les villes moyennes et les métropoles"
Longue de 50 km cette deuxième phase de la branche Est doit relier
- à l'ouest Genlis (21) à Villers-les-Pots (21) sur 15 km (Auxonne Dijon). Coût estimé à 310 M€
- à l'est Petit-Croix (90) à Lutterbach (68) sur 35 km. Coût estimé 800 M€
Le 29 janvier 2021, la réponse de Jean-Baptiste Djebbari se veut plutôt positive. Il argue dans un premier temps le plan de relance de la France qui souhaite consacrer 4,9 milliards d'euros de crédits dédiés au ferroviaire et ce, "dans un contexte européen de promotion du rail"
Le ministre admet que la fréquentation notamment d'affaire n'est pas suffisante sur la ligne existante depuis 2011 en raison notamment de gains de temps insuffisants. En avril 2018, le conseil général de l'environnement et du développement durable avait émis sept recommandations, dont une révision de la grille horaire.
Pour autant, Élisabeth Borne avait en décembre 2020 remis le projet de la branche est sur la table dans le cadre du projet du conseil d'orientation es infrastructures (COI).
Jean-Baptise Djebbari confirme donc que le projet d'achèvement e la LGV Rhin-Rhône sera prioritairement étudié dans le cadre de la révision de la programmation des infrastructures à partir de 2023. Les avis qui en découleront devraient orienter les investissements à venir sur la ligne ferroviaire sans pour autant figurer à l'agenda du plan de relance.