L’affaire, soulevée par l’inspection du travail et relayée par la CGT, concernait l’emploi de conducteurs de camions slovaques.
Selon les responsables de l’entreprise, qui compte 133 salariés, ces 15 chauffeurs appartenaient à la filiale créée voilà cinq ans à Bratislava pour continuer d’être concurrentiel à l’international, vu les prix pratiqués depuis l’ouverture des marchés.
Pour l’administration et le syndicat, il ne s’agissait pas d’une véritable filiale mais d’une société écran permettant de « faire du dumping social en employant des salariés low cost. »
Reste en suspens le redressement de l’URSAFF qui s’élève à 537 000 euros. Une condamnation qui, selon ses dirigeants, mettrait en péril l’entreprise.
(source: L'Est Républicain)