Dans leur communiqué, les salariés expliquent vouloir continuer leur "combat pour une information de qualité".
Voilà presque deux semaines maintenant qu’à l’instar des 23 antennes du réseau France 3, ils sont "mobilisés" et que par conséquent le journal régional n’est plus proposé en direct.
Quelques JT tout-images ont toutefois été diffusés "dans des conditions contestables : aucune mention des lieux et des noms des personnes interviewées dans les reportages diffusés" mentionnent les salariés.
Les grévistes revendiquent des embauches et une organisation du temps de travail
Ils rapportent qu’après "des années de restructurations, d’économies et de diminutions des effectifs au sein de la télévision publique, les éditions ICI lancées en septembre ont élargi nos amplitudes horaires, intensifié la charge de travail, et dégradé un peu plus la qualité de nos diffusions". Les grévistes se plaignent de ne plus avoir "la main sur une partie des contenus éditoriaux que nous devons diffuser. Nous n’avons plus le temps de travailler correctement !".
Comment supporter de telles conditions de travail, lorsque l’on sait dès le matin que l’on ne sera pas fier de ce que nous avons fait ? Que l’on aura même parfois le sentiment de trahir ceux que nous avons rencontrés et nos téléspectateurs. - Journalistes et techniciens grévistes de France 3 Franche-Comté.
Parce que "la direction vient de doubler le temps d’antenne régional", elle doit donc selon eux "embaucher plus de techniciens et de journalistes afin de pouvoir produire des éditions ICI 12/13 et ICI 19/20 de qualité".
"Nous demandons enfin une organisation du temps de travail qui cesse d’écraser les salariés les plus exposés" concluent les techniciens et journaliste de la chaîne locale.