Du côté de l’accueil périscolaire du matin, aucun changement. Celui-ci restera un service public, c’est-à-dire "pris en charge par la collectivité, donc par les impôts", a précisé Claudine Caulet, adjointe en charge de l’éducation, des écoles et de la restauration scolaire.
Pour le temps périscolaire du midi en revanche, le calcul continuera de s’effectuer en fonction du quotient familial de la CAF "qui suit l’évolution de la vie de la famille". Le repas le moins cher initialement à 1€50 pour les familles les plus modestes, passera à 1€ et le plus cher en revanche pour les classes aisées grimpera de 6€ à 8€50.
Afin de tenir compte des problématique de pouvoir d’achat, la mairie a annoncé que les enfants des familles de classes modestes et moyennes (quotient familial CAF en dessous de 1300) bénéficieront d’une baisse du tarif. Quant aux ménages les plus aisés (QF familial CAF à plus de 3000), ils "contribueront davantage à l’effort de solidarité" en payant un tarif maximum de 8€50.
À noter que, quelque soit le tarif appliqué, celui-ci "reste bien inférieur au véritable prix du service évalué à plus de 13€50", a indiqué Claudine Caulet.
Le tarif de l’accueil périscolaire de l’après-midi connait lui aussi une évolution. Le tarif du forfait annuel sera ainsi "plus progressif" et évoluera entre 2€ par an pour les familles les plus modestes et 170€ par an pour les foyer les plus aisés.
Cette refonte des tarifs, s’inscrit dans le grand objectif de la Ville d’augmenter les capacités d’accueil et d’améliorer les conditions de travail des animateurs périscolaires.
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Un commentaire
Comment voter de telles augmentations à un moment où tout le monde se sert la ceinture… Quand on travaille à 2 et que l’on a qu’un seul enfant, on va payer pour ceux qui ne bossent pas!!!