Les syndicats réclament la "liberté pour les 19 étudiants arrêtés"

Publié le 15/02/2017 - 14:28
Mis à jour le 15/02/2017 - 15:50

Suite au blocage du Conseil d’administration, hier, 14 février 2017, au siège de l’université de Franche-Comté par des étudiants, 19 d’entre eux ont été interpellés et placés en garde à vue. L’intersyndicale « exige leur libération immédiate et l’arrêt des poursuites à leur encontre. »

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Ce mardi 14 février, le syndicat Ameb (Association multiculturelle des étudiants de Besançon) Solidaires Étudiants a appelé à une "occupation pacifique" du Conseil d’administration de l’Université "pour surseoir à la décision d’appliquer la sélection en master". Vers 14h30, une vingtaine d’étudiants a ainsi pénétré dans la Maison de l’Université rue Goudimel. "Il n’y a eu aucune violence, tout s’est déroulé dans le calme. Jusqu’à l’intervention de la police, l’atmosphère était bon enfant, les étudiants avaient confectionné des masques en papier à l’effigie du président de l’Université", relate l’intersyndicale.

"Les dégradations sont le fait des forces de l'ordre"

"Au lieu de négocier et d’engager le dialogue, la présidence a choisi la force en faisant appel à l’intervention des forces de police. Les étudiants ont été violemment empoignés, frappés, écrasés, plaqués au sol puis menottés les mains dans le dos par une vingtaine de policiers en tenue anti-émeute." Les syndicats ajoutent que "toutes les dégradations sont le fait des forces de l’ordre" et estiment que l’équipe de direction de l’Université "ne sait pas gérer les moments de crise (…) ne connaît pas le dialogue ni la concertation et s’assoit sur les règles démocratiques." La convocation en conseil de discipline est dénoncée par les syndicats "comme un abus d’autorité."

Les 19 étudiants sont toujours en garde à vue

Ce mercredi 15 février, les 19 étudiants arrêtés étaient toujours en garde à vue. Les syndicats condamnent la "criminalisation de l’action syndicale et revendicative". Ils exigent "la libération immédiate de tous les étudiants et l’arrêt des poursuites à leur encontre."

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blocage université février 2017

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