Face à un ministre de la santé "ouvert à la discussion", les organisations syndicales représentatives au sein de la Fonction Publique Hospitalière CGT, FO, SUD et UNSA ont fait entendre leurs revendications des personnels pourtant sur "l’insuffisance de moyens dans leur ensemble qui empêchent au quotidien d’exercer les missions des salariés en toute sécurité et dans de bonnes conditions".
Mais pour répondre à leurs revendications, le ministre a précisé qu’il allait falloir des "financements à la hauteur des besoins", et sur ce point le ministre est "soumis à l’arbitrage du gouvernement et au Futur Projet de Loi du Financement de la Sécurité Sociale 2024 (PLFSS) qui va être débattu cette semaine à l’assemblée nationale".
Or ce PLFSS comporte selon les organisation syndicales hospitalières, un objetcif national de dépenses d’assurance maladies (ONDAM) "nettement insuffisant pour répondre aux dépenses naturelles en cours et qui contient de nouvelles mesures d’économie qui vont être synonyme d’économies supplémentaires pour notre système de santé et d’action sociale".
"La santé n'est pas une marchandise"
Dans ces conditions la volonté du ministre exprimée lors de la rencontre de "vouloir améliorer la situation, sans pour autant en avoir les moyens financiers", n’est pas de nature à rassurer les personnels soignants qui "vont devoir faire les frais de cette politique gouvernementale austéritaire".
Or, pour les syndicats, "la santé n’est pas une marchandise", elle ne doit donc pas être vue "comme une variable d’ajustement financier mais comme un investissement d’avenir et de prévention".
Les organisations syndicales APH, CGT, FO, SUD et UNSA santé et sociaux ont donc décidé d’appeler à la grève et à une mobilisation nationale "qui se traduiront par des initiatives dans les établissements et des manifestations en territoire le 16 novembre 2023".