"Depuis ce 2 juin, le silence assourdissant de notre directeur général accroît encore un peu plus l’inquiétude des agents de l’Insee.
- Pourquoi un calendrier aussi serré?
- Pourquoi cette volonté de supprimer l’action régionale dans les établissements des ex-capitales alors que les chargés d’études peuvent apporter une bonne expertise sur le territoire local et ainsi éclairer aussi ces politiques publiques ?", s'interrogent dans un communiqué les syndicats CGT CGT-FO de l'Insee Bourgogne et CGT et Sud de l'Insee Franche-Comté.
Une partie des travaux de Dijon transférée à Metz
La mutualisation des fonctions de ressources humaines et la suppression complète de ces services dans tous les établissements sont aussi évoquées. 200 à 300 emplois seraient ainsi menacés pour l’ensemble de l’Institut. Et si "la direction de l’Insee a annoncé qu’aucune mobilité ne serait obligatoire, [elle] n’a offert aucune garantie sur la possibilité de retrouver un poste au sein de l’établissement régional Insee d’origine des agents", précisent les syndicats.
L'inquiétude est d'autant pus grande sur la pérennité de leur établissement que l'Insee Bourgogne "paye lourdement la délocalisation (non terminée) d’une partie des travaux vers le Centre Statistique de Metz."