Pour la section bovine, "l’État, les collectivités et les entreprises de Bourgogne-Franche-Comté ont un rôle à jouer dans la valorisation des productions nationales, en promouvant l'approvisionnement régional et français dans les restaurants collectifs dont ils ont la responsabilité."
D’après la fédération, la crise frappe durement les éleveurs et les filières régionales doivent trouver de nouveaux marchés. La restauration collective, qui importe actuellement 70 % de ses viandes consommées, fait partie de ces nouveaux enjeux de commercialisation.
En juin 2016, les producteurs de viande bovine de la région ont élaboré un questionnaire à l’attention de la restauration collective. Ils ont ensuite demandé à l’État de formaliser l’envoi, afin "de donner plus d’importance à l’initiative".
Aujourd’hui, les producteurs s’étonnent de l’information qu’ils ont reçu en début d'année : "Le Conseil régional et la préfecture de région ont informé l’interprofession que la DRAAF (Direction régionale de l'Alimentation de l'Agriculture et de la Forêt) élaborait en ce moment un questionnaire destiné aux responsables de restauration collective pour connaître la part de produits français consommés dans ces établissements." Les producteurs ne comprennent pas pourquoi la démarche n’est pas plus avancée. "Si le temps semble marcher au ralenti dans les bureaux climatisés, à la campagne ce n’est pas tout à fait ça !"
La fédération régionale section bovine de Bourgogne-Franche-Comté demande que les pouvoirs publics de la région proposent une stratégie efficace sur le dossier de l’approvisionnement de la restauration collective en viande bovine, avec la participation de tous les acteurs.