Les priorités du député de Haute-Saône Alain Chrétien

À la veille des échéances électorales de 2017, maCommune.info a demandé à l’ensemble des parlementaires, sénateurs et député(e)s de Franche-Comté ainsi qu’aux quatre présidents de départements et au président du Grand Besançon quelles étaient leurs trois priorités actuelles aux niveaux local, régional et national. Le député Les Républicains de Haute-Saône, Alain Chrétien, nous a répondu…

Au niveau local

"Au niveau local ma priorité va vers la lutte contre la désertification médicale pour permettre à de jeunes médecins de rester exercer dans nos territoires ruraux. C'est ce que j'ai fait à Vesoul en proposant des bourses pour les étudiants en médecine, en échange d'exercer sur le territoire de l'Agglomération. Je me bats aussi pour la revitalisation des centres-bourgs pour maintenir une qualité de vie tant au niveau du logement, de la diversité commerciale ou de l'attractivité pour les entreprises. Cela passe inévitablement par une baisse des impôts comme je le fais actuellement à Vesoul, grâce aux économies d'énergie que la ville a réalisées sur ses équipements. Chaque centime économisé est directement affecté à la baisse de la taxe foncière. Nos petites cités bénéficient d'un patrimoine unique ! Il nous faut développer toujours plus le tourisme non seulement par de grands événements sportifs tel que le Tour de France qui démarrera de Vesoul le 6 juillet, mais aussi sur le plan culturel. J'œuvre en ce sens pour que notre ville soit dotée d'un musée JL Gérôme, artiste Vésulien de renom, à l'instar du musée Courbet à Ornans."

Au niveau régional

"J'attends que la nouvelle grande région fasse ses preuves pour "booster" l'ensemble des départements, y compris les plus ruraux, avec un volet fort pour l'emploi, la formation et l'apprentissage des jeunes. Il faut en finir avec les emplois d'avenir qui ont montré leur inefficacité et qui ne permettent pas de sortir durablement du chômage. Il faut aussi se préoccuper de la défense de la ruralité pour les 3 831 communes en soutenant les maires qui portent leur territoire à bout de bras. L'Etat, en baissant les dotations des communes comme il l'a fait, ne donne pas confiance aux élus locaux et minimise la richesse de ses territoires. Les démarches administratives doivent être également simplifiées et plus de souplesse doit être donnée aux directives nationales. Ma priorité va aussi vers le monde agricole dans son ensemble qui souffre face au poids des normes et dont la pénibilité du travail n'est pas suffisamment reconnue. Il est impensable que le revenu minimum agricole soit équivalent parfois au RSA. "

Sur le plan national

"Ma priorité est d'assurer la protection des Français en adaptant l'Etat de droit aux nouvelles menaces et au contexte migratoire. Aujourd'hui, la législation est déjà fournie en la matière, il faut d'abord appliquer les lois avant d'en inventer de nouvelles. 
Il est impératif de relancer l'économie avec la règle des 4C : 
  • Consensus : être d'accord sur les diagnostics et les solutions
  • Constance : avoir un cap et s'y tenir
  • Confiance : retrouver le goût du risque et l'envie d'embaucher et d'investir 
  • Croissance : produire de nouvelles richesses afin de financer de nouveaux droits.
Aujourd'hui les investisseurs sont découragés, assommés par le poids des taxes. Ils ne croient plus en la capacité de développement de notre pays. 
Nous devons enfin réaffirmer nos valeurs et notre vision de la France : un territoire, une histoire, une langue. C'est par la richesse de sa culture que notre pays peut rayonner et former aujourd'hui, les citoyens de demain."
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