Cette note datée du 24 août et signée du directeur de cabinet du préfet de police Michel Cadot, a suscité l'indignation des syndicats qui dénoncent une méconnaissance du travail des policiers dans un contexte de menace terroriste. Dans ce document, dont Le Parisien publie un extrait, la PP "constate une augmentation significative de plus de 49% du nombre d'infractions au Code de la route commises lors de l'utilisation des véhicules de service". "Pour les infractions les plus graves (...) les fonctionnaires conduisant les véhicules de service doivent être invités à régler le montant des contraventions", poursuit la note.
Interrogé par le quotidien, le secrétaire général du syndicat Synergie-Officiers, Patrice Ribeiro, dénonce une "note au ton agressif, sec et comminatoire" et rappelle que les policiers "interviennent dans l'urgence et s'affranchissent, certes, parfois du Code de la route". "Cette note est une aberration. On va intervenir en Vélib' ou en métro, si ça continue", ironise le secrétaire général d'Unsa-Police, Philippe Capron. Une source préfectorale, interrogée par Le Parisien, souligne que cette note "est un simple rappel des règles du Code de la route à respecter" et vise aussi à rappeler l'usage du gyrophare et de la sirène "dans le cadre strict d'interventions urgentes".