Sur la question de savoir pourquoi ils ont été élus lors des législatives de juin 2012, les deux députés restent lucides. Le contexte national favorable les a selon eux poussés vers l'Assemblée tout en soulignant que la proximité sur le terrain auprès des citoyens y est certainement aussi pour quelque chose.
Si, dans les réponses aux questionnaires, certains élus en ont profité pour se lâcher et lancer quelques pics, nos deux députés du Doubs récemment élus restent sages. À la question de savoir quel est l'adversaire politique ils admirent. Éric Alauzet cherche encore tandis que Barbara Romagnan avoue avoir de la "considération" pour Nathalie Kosciusko-Morizet. Quant à savoir quel est le modèle en politique, ils n'en ont pas vraiment ! Pas d'idée non plus sur leur plus grosse erreur en politique. Sages !
Voici les réponses à quelques questions posées...
DANS QUELLES CIRCONSTANCES VOUS ÊTES-VOUS DIT QUE VOUS ÉTIEZ FAIT POUR LA POLITIQUE ?
- Éric Alauzet : "Fait pour la politique ? Oui et non. Non parce que rétif aux conflits, oui, en raison d'une analyse et d'une force de conviction et de qualités de communication reconnues".
- Barbara Romagnan : "L'impression que j'ai "toujours" eu envie d'en faire".
QU'EST-CE QUI VOUS DÉSESPÈRE DANS VOTRE FAMILLE POLITIQUE ?
- Éric Alauzet : "La difficulté à considérer l'idéal comme une direction et non comme un projet".
- Barbara Romagnan : "Le fait de, parfois, se résigner à l’impuissance".
SUR QUEL SUJET CONCRET VOULEZ-VOUS ÊTRE JUGÉ PAR VOS ÉLECTEURS ?
- Éric Alauzet : "L'emploi et la reconnaissance de mon travail".
- Barbara Romagnan : "La cohérence entre ce que je dis et ce que je fais (oui, je sais, ce n’est pas concret)".
DANS TOUT CE QUE VOTRE MANDAT VOUS CONDUIT À FAIRE, QU'EST-CE QUI VOUS DÉPLAÎT ?
- Éric Alauzet : "Être sollicité pour des choses impossibles".
- Barbara Romagnan : "Ne pas voter ce que je crois bien pour être en cohérence avec la majorité de mon groupe".
QU'EST-CE QUE LE POUVOIR A CHANGÉ EN VOUS ?
- Éric Alauzet : "Pas grand-chose je crois, peut-être plus d'humilité et de tolérance encore".
- Barbara Romagnan : "Trop tôt pour le dire".