Selon les syndicats, le "service public d’Éducation traverse une crise sans précédent" qui n’est pas loin de mener à "un effondrement de l’école publique" qui ne tient que "que par la conscience professionnelle de personnels épuisés pendant que le président de la République regarde ailleurs ou que la ministre de l’Éducation nationale multiplie les provocations". Une "déconnexion avec la réalité et l’ampleur des difficultés rencontrées au quotidien" qui agacent les syndicats et suscitent "une grande colère chez les personnels".
Ils dénoncent "les propos dénigrants, à l’instar des paroles de la ministre de l’Éducation nationale, contre celles et ceux qui font vivre l’école publique" mais également "les politiques qui organisent une forme de séparatisme social et contribuent à miner la cohésion sociale et notre démocratie".
Revalorisation et amélioration des conditions de travail
Le récent projet "le Choc des savoirs" est lui aussi mis à mal par les organisations qui le résument à un ensemble d’annonces inspiré "d'un modèle d’École passéiste et conservateur, il pose les bases d'une école du tri social à l'image des groupes de niveaux qui vont contribuer à assigner les élèves dans les positions sociales et scolaires".
Parmi les revendications, le FSU, UNSAEducation, SGEN-CFDT, CGT Educ’action et SudEducation, exigent que les personnels soient "revalorisés, reconnus, respectés et protégés" y compris pour les personnels "articulée autour de mesures immédiates et d’une loi de programmation pluriannuelle".
Parmi les autres revalorisations : abandon du Pacte, création d’un statut de fonctionnaire de catégorie B pour les AESH et amélioration des conditions de travail, baisse des effectifs dans les classes et un plan pluriannuel de recrutement.
À Besançon, le rendez-vous est donné à 14h place de la Révolution pour une manifestation à travers la ville.