Retour à l’école
Ils sont 520 au total à être recrutés dans l'académie pour la rentrée 2014 :
- 206 stagiaires dans le premier degré, dont plus de la moitié dans le Doubs (à savoir 125)
- 270 stagiaires dans le second degré
- et 44 dans l'enseignement privé
Soit 60 % de plus que l’an passé dans le second degré. Des effectifs en augmentation autour desquels s’est félicité le recteur, Eric Martin, qui a souhaité à tous la bienvenue dans "cette grande famille de l’enseignement, qui compte quelques 16 000 enseignants et 220 000 élèves dans l’Académie."
Une meilleure transition professionnelle
Dès l'accueil, les syndicats et les mutuels attendaient de pied ferme les futurs enseignants. Passage obligé pour les petits nouveaux... Après avoir été sollicité de toute part, chacun était invité à rejoindre un amphithéâtre où leur étaient présentés le métier, les attentes de l’année de stage qui les attendent, les enjeux de la formation universitaire du Master ainsi que le programme de la semaine de préparation de la rentrée.
Le directeur de l'ESPE, Eric Prédine, a tenu à mettre l'accent sur la plus grande entrée progressive dans le métier. "Cette première rentrée s’effectuera pour vous en alternance, à mi-temps à l’ESPE et au sein de vos classes."
Les anciennes critiques faites aux IUFM sur le manque de professionnalisation des étudiants restent en tête. Mais dorénavant les fonctionnaires ne sont plus lâchés dans la nature face à leurs élèves. "La transition est plus importante qu’avant" et cela a sans doute joué dans le regain d'intérêt des étudiants pour cette profession d’après le directeur.
Un métier d'avenir ?
Maël, 44 ans, faisait partie de futurs enseignants accueillis. Elle enseignera à la rentrée l’espagnol au collège Jean Jaurès de Saint Vit. Son parcours est atypique puisqu'elle s'est reconvertie. À l'inverse de la majorité des autres stagiaires qui sortent fraîchement de leur étude.
Elle a travaillé en tant que commerciale dans la plasturgie mais a décidé de revenir à ses premiers amours : l'espagnol et l'envie de transmettre. "J’avais déjà enseigné en qualité de vacataire à la CCI." Si reprendre ses études n’a pas été forcément facile, elle a confiance dans l’avenir du métier, qui, comme l'a rappelé Eric Prédine, est "l'un des plus beaux !"