Les masques et les Pass sanitaires tombent en France

Publié le 14/03/2022 - 13:45
Mis à jour le 14/03/2022 - 17:42

Voir le visage de ses collègues ou de sa maîtresse en entier, ne plus sortir son pass pour prendre un café au bar… l’essentiel des restrictions anti-Covid sont levées lundi sur fond d’appel à la prudence face au « rebond » de l’épidémie.

 © D Poirier
© D Poirier

Toute personne qui le désire peut accéder aux cinémas, théâtres, restaurants, foires... sans justifier d'un pass vaccinal. Ou arpenter à visage découvert les écoles et les commerces.

Dans les transports et les établissements de santé, le masque reste en revanche obligatoire. Et les entreprises peuvent toujours l'imposer à leurs employés.

"Aujourd'hui, vous n'êtes plus obligés de porter un masque, ni de présenter votre passe. Et nous l'attendions tous ! Mais aujourd'hui, comme hier, fragiles ou en présence de personnes fragiles, restez vigilants, maintenez les gestes barrières", a tweeté le ministre de la Santé Olivier Véran.

Entre soulagement et inquiétudes, tout le monde n'est pas forcément si enthousiaste, notamment dans le monde des encadrants et des personnels de l'Éducation.

Le pass "sanitaire", qui fonctionne aussi avec un test négatif au virus, est, lui, maintenu dans les établissements de santé et les Ehpad.

Si, début mars, quand ces mesures d'allègement ont été annoncées par le gouvernement, la forte et longue cinquième vague de l'épidémie redescendait clairement, ce n'est maintenant plus le cas. Ces derniers jours, le nombre de nouveaux cas positifs est même reparti à la hausse: la moyenne des sept derniers jours était dimanche de plus de 65.250, contre 50.646 une semaine auparavant.

Cette inversion de tendance reste, pour l'heure, sans effet dans les services de soins critiques, même si une hausse des hospitalisations a été enregistrée dimanche.

"Il faut encore attendre un petit peu pour voir si cette tendance se confirme mais effectivement au niveau de l'Europe, on voit la même chose", a jugé dimanche sur France Inter Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital Bichat à Paris. Ce membre du Conseil scientifique y voit "trois raisons": le sous-variant BA2, désormais majoritaire et "un peu plus transmissible", la "réouverture des écoles" après les vacances et "probablement un relâchement de la population".

"Rester vigilants"

Concédant qu'il y avait une "reprise des cas", Jean Castex a cependant exclu samedi de "changer de stratégie". Désormais "80% des gens" sont vaccinés et "une proportion non négligeable de la population a déjà été touchée par l'infection", a souligné Yazdan Yazdanpanah. "Cette immunité, probablement, nous protège. En tout cas en termes d'hospitalisations".

Dans ses scénarios les plus pessimistes, l'Institut Pasteur estime que le pic des contaminations "pourrait dépasser 100.000 cas quotidiens en mars", chiffre élevé mais "très inférieur au pic de janvier", selon de nouvelles modélisations publiées jeudi.

Si, après deux années de pandémie, la fin des restrictions semble accueillie avec soulagement par bien des Français, les scientifiques appellent à garder des précautions, vis-à-vis par exemple des immunodéprimés. "Il est trop tôt pour tourner la page Covid même si on en a très envie! Nous devons rester vigilants", a exhorté sur Twitter Rémi Salomon, président de la commission d'établissement de l'AP-HP (Hôpitaux de Paris).

Le gouvernement a également décidé d'ouvrir "dès à présent la quatrième dose aux plus de 80 ans" et recommande "fortement aux personnes fragiles du fait de leur âge ou de leurs pathologies de maintenir le port du masque dans les lieux clos et dans les grands rassemblements".

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Coronavirus COVID-19

Covid-19 : le repli de l’épidémie se confirme selon l’agence régionale de santé

Avec un taux d’incidence en population générale désormais sous la barre des 400 cas pour 100/000 habitants, l’épidémie confirme son repli en Bourgogne-Franche-Comté selon les derniers chiffres de l'ARS Bourgogne-Franche-Comté.  Le taux de positivité des tests perd 5 points mais reste cependant élevé à près de 25%.
 

Covid-19 : le nombre de patients testés a doublé en un mois en Bourgogne-Franche-Comté  

Le nombre de tests a "de nouveau franchi" la barre des trois millions en une semaine, selon des chiffres publiés jeudi par le ministère de la Santé, sur fond de septième vague de l'épidémie de Covid-19. En Bourgogne-Franche-Comté, plus de 77.000 personnes ont réalisé un test antigénique ou PCR entre le 27 juin et le 3 juillet 2022 contre 54.000 la semaine précédente et 33.000 début juin.

Santé

À Besançon, Julie Parisot mise sur l’accompagnement pour surmonter les troubles alimentaires

Après une carrière dans l’Education nationale, Julie Parisot s’est reconvertie dans l’accompagnement des troubles alimentaires. Désormais psychopraticienne en "approche centrée sur la personne", la thérapeute s’est spécialisée dans l’accompagnement des troubles alimentaires et de l’estime de soi et propose désormais ses services à Besançon. Elle revient pour nous sur le rôle qu’elle joue pour aider les personnes à surmonter leurs troubles alimentaires.

Plus de 150 acteurs réunis pour “attirer et fidéliser les professionnels de la santé” dans la région

Plus de 150 personnes ont échangé ce 7 novembre 2024 à Dole sur le plan d’actions et les bonnes pratiques à mettre en œuvre pour attirer et fidéliser les professionnels de la santé, du social, du médico-social en Bourgogne-Franche-Comté.

Le Mouv’ de Lou #1 – Comment se détendre le dos à son poste de travail ?

À partir de ce vendredi 8 novembre, Lou Boillon, professeure de yoga et de pilâtes, formatrice Qualité de vie au travail à Besançon, nous propose, une fois par mois, son mouvement à faire là où vous vous trouvez, au travail, à la maison, en balade… pour vous détendre, atténuer certains maux et reprendre conscience de votre corps.

Une nouvelle plateforme de guidage robotisée pour les neurochirurgiens du CHU de Besançon

Le service de neurochirurgie du CHU de Besançon utilise depuis le 12 septembre dernier la plateforme de guidage robotisée Stealth Autoguide™ de Medtronic, une assistance robotisée qui permet aux neurochirurgiens du CHU de sécuriser davantage les biopsies cérébrales, a-t-on appris dans un communiqué du 5 novembre 2024.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 2.12
nuageux
le 23/11 à 12h00
Vent
0.11 m/s
Pression
1022 hPa
Humidité
97 %