"Nous avons découvert des tags insultants et dégradants sur notre façade, un acte clairement populiste et anti-démocratique qui vise à intimider et à diviser", dénonce dans un communiqué Myriam El Yassa, première secrétaire fédérale PS du Doubs.
Et d’ajouter : "Nous tenons à rappeler que de tels actes ne sauraient être tolérés dans une République qui se veut unie et respectueuse des valeurs de la démocratie et de la diversité d'opinions. Loin de nous décourager, cet incident renforce notre détermination à défendre les principes républicains de liberté, d'égalité et de fraternité".
Pour la fédération du Parti socialiste du Doubs, "ces actes de violence et de haine n’ont pas leur place dans notre société" : "Nous appelons à la vigilance et à la solidarité de tous les citoyens pour préserver notre démocratie".
Réaction d'Anne Vignot, maire de Besançon
"Dans une démocratie, aucune insulte n'est tolérable. Je m'élève au nom de mon équipe municipale contre cette accusation sur le mur du local fédéral du PS, ainsi que contre la montée de la violence qui fragilise la République à laquelle nous sommes attachés. Notre pays a besoin de retrouver la voie du débat respectueux".
Réaction de Besançon Maintenant
"Nous condamnons fermement les dégradations des locaux du parti socialiste de Besançon. Ces dernières doivent être punies. «Tu dégrades tu payes, tu dégrades tu répares ». La politique ne se pratique pas avec des actes de dégradation ou haineux mais par le débat d’idées. Nous espérons que la vidéo protection de la ville de Besançon pourra apporter son aide pour retrouver les vandales. Cet acte fait malheureusement écho à une extrémisation de certains militants politiques. Notre société doit retrouver calme et sérénité. En tant qu’élus, nous devons jouer pleinement notre rôle pour appeler au calme et à la responsabilité de tous".