Le Canard du boyau, Le Bochofage, L’Echo des tranchées, L’Anti-cafard, La Bombe, Le Cafard enchaîné, L’Echo côtier, L’Artilleur déchaîné, Le Tord-boyau, L’Echo corico, Le Sourire de l’escouade, etc. Rédigés par des poilus pour des poilus de leur propre unité, certains des journaux des tranchées de la Première Guerre mondiale sont parvenus jusqu’à nous. Et nombre d’entre eux ont été collectés dès les premières années du conflit par le Haut-Saônois Charles Clerc. Lequel, expatrié professionnellement à Paris, légua sa collection en 1945 à la Ville de Besançon.
Avec 231 titres, soit plus de 1.500 numéros, sa collection de journaux de tranchées français et belges du front occidental et de ceux de l’Armée d’Orient, précieusement gardés à la bibliothèque d’archives de Besançon, constitue aujourd’hui l’un des fonds les plus importants conservés en France, au regard des 470 titres parus durant la Grande Guerre. Si certains d’entre eux sont actuellement (et jusqu’au 15 mars) exposés au musée du Temps, on peut aussi découvrir ce témoignage de la Première Guerre mondiale en ligne depuis chez soi via le site Mémoire Vive qui recense le patrimoine numérisé de Besançon, ICI.