Il y a au moins cinq ou six journalistes appartenant à des médias locaux différents qui appellent chaque jour la cellule. "Il est important de connaître bien les journalistes et d’établir une relation de confiance avec eux." précise d’ailleurs le major Deltenre.
Les pompiers sont aussi contactés par la presse. Ces derniers leur décrivent les faits passés le soir, la nuit et le matin. En ce qui concerne les faits divers justice, c’est plutôt le Parquet, composé du Procureur de la République, qui communique les informations, seulement s’il estime qu’elles ne vont pas parasiter l’enquête en cours.
Parfois, pour les raisons de l’enquête, gendarmes et pompiers n’ont pas le droit de communiquer certaines informations : la communication est parfois réservée au parquet et au préfet. D’ailleurs, pour les gendarmes, gérer les interventions sur le terrain est la chose la plus importante à faire. Ils ne doivent donc pas être gênés par des médias qui seraient présents sur le lieu d’une intervention.
Mais il faut également préciser que, lors de certaines enquêtes, la presse peut aussi être un atout pour les gendarmes, notamment lors des disparitions. Dans ces cas-là, gendarmes et médias collaborent ensemble pour retrouver au plus vite la personne disparue.
Les journalistes, pompiers et gendarmes vérifient leur sources, notamment lorsqu’elles proviennent de témoins, pour s’assurer que ces informations ne sont ni fausses ni incomplètes.
Article rédigé par Cloé, Téa, Margot et et Chlo., élèves de 4ème au collège Pierre Vernier d'Ornans
Semaine de la presse à l'école 2017 "D'où vient l'information"