Ayant rencontré à plusieurs reprises des agents de la gendarmerie, Alain Joyandet a relevé les "difficultés matérielles" dont ils lui ont fait part. Voici ce que le sénateur rapport de ces échanges : "Ils m'ont unanimement indiqué qu'ils ne disposaient plus, notamment, du carburant nécessaire pour sortir autant de fois qu'ils le souhaitaient avec leurs véhicules sur le terrain. Certains m'ont exposé qu'ils étaient astreints à rester dans leur brigade de gendarmerie tous les matins et toutes les nuits, sauf en cas d'appel pour une intervention urgente, et qu'ils pouvaient effectuer librement des sorties uniquement l'après-midi".
Pas "plus de 100 kilomètres" pour une journée entière
Le sénateur explique notamment que certaines "brigades ne peuvent pas effectuer plus de 100 kilomètres de déplacements cumulés sur une journée entière". Situation que le sénateur qualifie "d'incompréhensible et ubuesque".
En "totale contradiction" avec "la Police de sécurité du Quotidien"
Alain Joyandet souligne notamment le rapport contradictoire de ces difficultés matérielles avec la politique du gouvernement et notamment du ministre de Intérieur de mettre en place en 2019 une "police de sécurité du quotidien" et des "brigades de contact" pour la gendarmerie.