En 2007, un demi-million de Francs-Comtois ont effectué des navettes quotidiennes entre leur domicile et leur lieu de travail ou d’études. Ces déplacements ont rejeté 327 000 tonnes de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, dont la moitié pour les seules navettes des résidents des bassins de vie de Besançon, Montbéliard, Belfort, Vesoul et Lons-le-Saunier, où se concentrent population, emploi et offre universitaire.
Les Francs-Comtois émettent en moyenne 660 kg de gaz carbonique (CO2) par an pour aller travailler ou étudier. C’est en ville, que les actifs en emploi ou étudiants sont les moins émissifs lors de leurs déplacements. La proximité de l’emploi et de l’habitat, le réseau de transports en commun et la possibilité de se déplacer à pied ou à vélo favorisent les déplacements non polluants. Alors qu'un tissu urbain dense tend à limiter les émissions de CO2 par actif et étudiant, les territoires résidentiels s'illustrent par de plus fortes contributions individuelles.